Le BNEI lance, grâce au travail d’IMT Mines Alès un outil de bilan carbone adapté aux évènements et campagne des grandes écoles d’ingénieur.
Contexte
Au sein du Bureau des Élèves (BDE) de l’IMT Mines Alès, le rôle de « COM Vert » a été créé il y a trois ans pour intégrer les enjeux environnementaux dans la vie étudiante et les activités extrascolaires. Dans ce cadre, un bilan carbone est notamment réalisé pour sensibiliser les étudiants aux aspects polluants de leurs habitudes (consommation d’énergie, déplacements, régime alimentaire).
Pour faciliter ces bilans, les premières responsables COM Vert, Julie SATTA et Malorie TELLIER (anciennement responsables Développement Durable), ont mis en place un outil de calcul sur Excel.
Le BNEI souhaite partager, en s’appuyant sur les travaux entrepris aux mines d’Ales cet outil avec le plus grand nombre d’écoles d’ingénieurs en France afin qu’elles puissent toutes en bénéficier.
Les principes du calcul de bilan carbone
Présentation
Le bilan carbone® est une méthodologie de calcul des émissions de GES (gaz à effet de serre) provenant d’un ensemble d’activités humaines données mis en place par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
C’est en résumé un bon moyen de connaître l’impact d’une activité humaine sur le changement climatique exprimé en kg d’équivalent CO2 (kg CO2e).
Bien que performant, il est toutefois important de rappeler que ce n’est qu’un simple indicateur monocritère (CO2e) et ne reflète pas l’entièreté de l’impact environnemental de l’activité considérée (consommation d’eau, biodiversité, ressources naturelles…).
Il est crucial de préciser que l’outil présenté dans ce document ne vaut en aucun cas un bilan carbone® certifié, pour ce faire faire il est obligatoire de suivre une formation spécifique, mais dans un soucis de compréhension nous continuerons à parler de « bilan carbone » bien que nous devrions l‘appeler : Bilan des gaz à effet de serre.
Grand Principes
Perimetre
Tout d’abord avant de réaliser n’importe quel bilan carbone d’une activité il est nécessaire de déterminer le périmètre de nos activités : Qu’est-ce que l’on compte ?
Prenons l’exemple d’une réception, nous allons bien sûr compter le repas, l’électricité de la soirée… mais qu’en est-il du trajet des invités jusqu’à notre réception ? Compté ou non ?
C’est pour cela qu’il est important de prendre du temps pour bien définir le périmètre et de le noter dans son bilan carbone.
Ordre de Grandeur
Il faut se rappeler qu’un bilan carbone est une approximation de l’impact et n’a pas vocation à être précis. Ne perdez pas de temps avec des détails qui ne pèseront pas lourd dans le bilan final, pour se concentrer sur les postes d’émissions critique.
Par exemple, pour un repas, ne perdez pas du temps à chercher la puissance exacte d’un appareil de cuisine, l’électricité ne pèsera que quelques % dans votre bilan total, utilisez plutôt un ordre de grandeur. Tandis qu’une idée précise de la quantité de viande utilisée est bien plus utile puisque c’est souvent le plus gros poste d’émission d’un repas.
Analyse des résultats
Une fois vos calculs réalisés il est maintenant temps d’exploiter les résultats, c’est surement la partie la plus importante dans la réalisation d’un bilan carbone.
Faire des graphiques, mettre en avant les plus gros postes d’émissions… C’est à vous d’être inventif, en effet le but premier du bilan carbone est de réaliser par la suite des actions concrètes pour diminuer l’impact environnemental.
Le bilan carbone n’est pas une fin en soi, mais permet de vous exposer un point de vue solide sur les champs de possibilités des actions à mettre en place et de les prioriser.
C’est-à-dire que de s’attaquer à l’impact des pièces jointes des mails, en plus d’être compliqué à mettre en place, est négligeable devant bien d’autres activités très émettrices (voiture, viande…)
Alors on se lance ?
Vous trouverez ici différents liens pour télécharger les différentes ressources :