Le 13 et 14 mars 2023, le BNEI était présent au Congrès Anniversaire des 50 ans de la Conférence des Grandes Écoles (CGE). Événement réunissant l’ensemble des acteurs qui gravitent autour de la CGE. Les acteurs économiques, les acteurs académiques, les acteurs institutionnels et les acteurs étudiants étaient réunis pour parler de la place des Grandes Écoles.
Tout au long des deux jours de festivités, les participants ont pu assister à 5 tables rondes
1. L’excellence
Cette table ronde inaugurale s’est attachée à décrire ce qui fonde l’excellence des Grandes Écoles. L’occasion de revenir sur l’importance de réunir l’ensemble des acteurs du territoire des Grandes Écoles afin de faire profiter d’une expérience complète pour les étudiants.
La place de la recherche est également un élément incontournable de l’excellence au sein des Grandes Écoles, elle assure une réelle plus value pédagogique pour les étudiants de l’établissement.
2. L’ouverture sociale
L’inclusion est désormais le nouvel horizon des Grandes Écoles : s’ouvrir à tous les talents invite les Grandes Écoles à se questionner sur leur image auprès des jeunes de tous milieux, sur la sélectivité et les processus de sélection, mais également à transformer le regard que les Grandes Écoles et leurs alumnis portent sur les milieux populaires et sur la diversité en général. Si l’envie de bien faire est sans aucun doute présente et que de nouveaux cadres juridiques contraignants accélèrent les évolutions, la pénurie des talents que rencontrent les entreprises et le lien désormais établi entre diversité bien gérée et performance appellent les Grandes Écoles à accélérer le changement pour accueillir toutes les différences et devenir réellement inclusives.
3. La transition socio-écologique
Cette table ronde s’est attardée sur l’importance d’intégrer les enjeux de transitions socioécologiques auquel notre monde est confronté. Depuis quelques années, les discours et actions étudiantes sont de plus en plus présents et montrent l’urgence pour les écoles de répondre aux attentes des nouvelles générations. Ces demandes se confrontent également à des discours plus désintéressés et parfois peu conscients de l’urgence d’agir. Les intervenants ont eu l’occasion d’aborder ces questions afin de réfléchir aux méthodes à employer pour permettre à l’ensemble des acteurs de s’impliquer dans ces transformations de fond.
4. Les territoires
Les Grandes Écoles sont réparties sur l’intégralité du territoire français, ce qui les amène à travailler avec une diversité d’acteurs essentielle pour permettre aux élèves de vivre une expérience globale et enrichissante. Cette table ronde a permis de présenter deux grandes problématiques liées aux territoires. D’une part la faible représentation d’étudiants issus de territoires ruraux dans les Grandes Écoles et d’autre part, la difficulté de conserver et attirer les diplômés des Grandes Écoles dans les territoires loin des grandes métropoles.
5. L’international
Les départs internationaux sont une des caractéristiques majeures des parcours Grandes Écoles. La diversité des partenariats académiques permet aux étudiants de partir aux quatre coins du monde. L’immersion dans un autre pays est une expérience incroyable pour les étudiants, ce qui oblige les Grandes Écoles à continuer à développer des partenariats avec de nouvelles destinations.
Pour autant, le contexte climatique oblige à revoir la politique des départs internationaux. Le développement des relations avec les écoles et universités européennes est au cœur des débats, afin de permettre à tous les étudiants de pouvoir vivre une expérience à l’étranger tout en se déplaçant avec des moyens de transports raisonnés.
Ces 5 tables rondes ont permis de montrer l’importance des Grandes Écoles dans la société et de rappeler l’importance de leurs élèves et de leurs diplômés dans les réponses que nous devons aux grands enjeux auxquels la société est confrontée aujourd’hui.
Notre Président, Florian Trichaud et notre Vice-Présidente à la représentation, Anna Biausque, ont participé à la table ronde “regards croisés” aux côtés de Romain Vismara, Président du Bureau National des Étudiants en Écoles de Management (BNEM).
Anna et Florian ont pu porté la voix des élèves ingénieurs et porter quelques positions essentielles pour assurer une représentation juste des élèves ingénieurs au sein des Grandes Écoles :
✅ C’est avec leurs élèves que les Grandes Écoles pourront préparer des futurs diplômés capables de répondre aux enjeux de notre société
✅ C’est en mettant tous les acteurs dans les débats et les réflexions de fond que nous pourrons faire perdurer l’excellence des Grandes Écoles.
✅ Cette excellence n’est pas seulement académique. Elle est également liée à la diversité des profils en école et la reconnaissance des engagements étudiants en parallèle de leurs parcours pédagogiques.
✅ Les diversités sociales, culturelles, ethniques, de genres et liées au handicap sont essentielles et les Grandes Écoles doivent continuer à s’ouvrir à la diversité et agir pour former des diplômés conscients de l’importance et de la force de ces diversités.
Lors de la cérémonie de fin de journée, Florian et Anna, accompagnés d’Alix, Vice-Président en charge des relations élèves, ont pu échanger avec Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau. L’occasion de rappeler l’importance d’agir dès le plus jeune âge pour faire des sciences une solution crédible pour l’orientation des jeunes femmes et jeunes hommes. Le rendez-vous est pris pour agir ensemble pour répondre à la problématique d’attractivité des filières ingénieures auprès des jeunes issus des diversités et plus particulièrement des jeunes femmes.